Clément 26 juillet 2018 2:00 26 juillet 2018 3:09

Dimanche 8 juillet.
Nous partons aujourd’hui pour Iguazu. Comme notre avion n’est qu’à 16h, nous profitons de cette matinée pour nous reposer un peu.
Nous arrivons à l’aéroport de Puerto Iguazu vers 19h. Malheureusement, il fait nuit quand nous atterrissons et nous ne pouvons pas voir les chutes depuis l’avion. Nous récupérons nos bagages et cherchons un moyen pour rejoindre la ville de Puerto Iguazu, à 20km de l’aéroport. Il n’y a pas beaucoup de choix, soit le taxi à 500 pesos, soit le bus pour 150 pesos par personne (nous n’avions pas vu tout de suite la compagnie de bus). On prend le moins cher, forcément, et nous arrivons à notre auberge. Nous ressortons manger dans un resto. Il y avait un peu d’attente dehors, mais comme c’était pas trop cher, on s’est dit que ça devait être bon. Bah au final, c’était moyen.

Lundi 9 juillet
Nous commençons aujourd’hui notre visite des chutes par le côté argentin, et demain le côté brésilien.
Nous nous dirigeons vers la station de bus qui nous emmène au parc d’Iguazu.
Le parc se compose de plusieurs espaces : le circuit inférieur, le circuit supérieur et un train qui nous emmène voir la cascade la plus impressionnante, la gargantua del diablo. Nous avons prévu de visiter le parc dans cet ordre. Ce parc est constitué de passerelles métalliques, qui nous permettent d’être au plus près des chutes, au pied ou juste au dessus des cascades.
Nous commençons donc par le circuit inférieur et marchons environ 10min avant de voir une petite cascade. Les cascades, c’est un peu mon jouet favoris pour les photos de poses lentes. Et là c’est cool, il y en a beaucoup.

On continue notre chemin et on commence à entendre le bruit de l’eau qui tombe, puis enfin une vue sur ces fameuses chutes. Whaou, on ne les voit pas encore très bien, mais whaou. C’est impressionnant. Pas impressionnant par leur hauteur mais par le nombre et la puissance de ces cascades.

Le circuit nous amène à présent au pied de plusieurs cascades.

Le circuit inférieur terminé, nous entamons le circuit supérieur. En chemin, nous croisons des coaties. C’est mignon ces bêtes là. Bon par contre, si elles sentent la nourriture, elles peuvent devenir méchantes.
Nous trouvons le circuit supérieur moins impressionnant que le circuit inférieur, car nous ne voyons pas les cascades, mais ce n’est pas souvent qu’on peut voir une cascade d’en haut.
Il faut dire aussi que c’est l’hiver ici. Contrairement au climat en France, il ne pleut pas beaucoup en hiver, beaucoup plus l’été. Les chutes sont donc moins puissantes au moment où on les visite (il a néanmoins plu ces derniers jours, nous avons vu qu’il y avait plus d’eau aujourd’hui que demain).
Sur le chemin, on croise un héron venant de pêcher un poisson, de nombreux singes sautant de branches en branches et encore des coatis.

Nous partons à présent voir la gargantua del diablo. Pour cela, nous prenons un petit train qui nous rapproche de la cascade. Comme le train doit contenir plus d’une centaine de personnes et que le point de vue doit être petit, on attend que tout le monde y aille, pour être tranquille après. On en profite pour manger nos sandwichs.
Quand on arrive au point de vue de la gargantua del diablo, il y a quand même pas mal de monde, mais la cascade est elle aussi impressionnante. Le nombre de litres qui se déverse à chaque seconde doit être monstrueux. C’est spectaculaire !

Nous retournons près de l’entrée du parc. Il est 3h de l’après-midi, un peu tôt pour rentrer. Il reste une dernière petite cascade à voir mais il faut compter deux heures aller retour pour y aller. Quand nous arrivons près du chemin, une personne du parc nous annonce que le chemin pour accéder à la cascade est fermé, il n’est ouvert que le matin. Mince. Retour forcé à notre auberge.
Ce côté des chutes est chouette à faire mais doit être bien plus sympathique en été avec les fleurs, les plantes et les animaux dans la jungle. Claire était plutôt déçu, on n’en avait pas vu assez.
Le soir, nous sommes allés diner dans un restaurant tenu par un couple dont le mari est serveur (et parle un peu français) et sa femme fait toute la cuisine maison (des plats originaux) ; c’était très bon.

Mardi 10 juillet
Pour partons aujourd’hui pour visiter les chutes d’Iguaçu. Et non, je n’ai pas fait de faute d’orthographe (pas ici), c’est comme ça que ça s’écrit au Brésil.
A mon grand regret, nous ne pourrons pas voir la demi-finale de la coupe du monde (France – Belgique).
Un bus nous emmène jusqu’à la frontière argentine, nous reprend ensuite pour faire 1 km, puis on s’arrête ensuite à la frontière brésilienne. Il nous amène par la suite jusqu’à l’entrée du parc.
Comme il y a du monde à l’entrée du parc et qu’il y a aussi une volière à visiter, on se dit qu’on va commencer par les oiseaux et finir par les chutes après, espérant avoir un peu moins de monde.
Le parc aux oiseaux recense des centaines d’espèces differentes, dont des toucans et de maginifiques perroquets.
Nous en prenons plein les yeux. J’essaie d’obtenir de belles photos nettes des perroquets en train de voler, mais ce n’est pas évident : mon appareil photo n’étant pas aussi performant que le reflex que je possédais avant, et les perroquets en train de s’envoler étant difficiles à trouver, je shoote en rafale en espérant que certaines photos seront nettes. Après quelques dizaines de minutes d’essais (Claire me dit de me dépêcher, car on a encore les chutes à aller voir et le temps presse pour ne pas rater le dernier bus de ce soir), nous continuons la visite en admirant les colibris, chouettes et autres oiseaux. Dommage que ce soit l’hiver, le parc n’est pas très fleuri.

Nous prenons la direction de l’entrée du parc d’Iguaçu, toujours autant de monde.
La visite de ce parc côté brésilien est un peu moins naturelle. On ne se balade pas trop dans la forêt, on rejoint le belvédère par un bus (on a pu apercevoir une huemul traverser devant le bus, c’est une sorte de biche).

Toujours aussi impressionnantes ces chutes. L’avantage du côté brésilien, c’est que nous avons une vue plus globale des chutes. Nous continuons maintenant à pied nous diriger vers le belvédère qui se situe au plus près de la gagantua del diablo. Et bah, il y a beaucoup de monde sur la passerelle qui mène au point de vue. On se croirait à Disney en train de faire la queue pour une attraction. On a bien mis 20 min pour rejoindre le point de vue de la terre ferme.
Mais quel spectacle, splendide !
En repartant, le soleil transperce brièvement les nuages, laissant apparaitre quelques arc en ciel au pied de la cascade.

Nous reprenons la direction de l’entrée du parc en bus, nous regardons les écrans de télévision en attendant notre bus qui nous ramène à Puerto Iguazu (0-0 à la 40ème minute de jeu).
Nous refaisons le chemin inverse, passons la frontiere brésilienne (1-0 pour la France, youpi, les douaniers regardent le match pendant que d’autres nous tamponnent notre passeport), et passons la frontière argentine.
De retour à Puerto Iguazu, nous retirons de l’argent (la première banque, nous avons bien du faire 45min d’attente avant de pouvoir accéder au guichet, mais notre carte ne marchait pas, la deuxième banque était la bonne avec un peu moins d’attente), et mangeons dans une boulangerie.

Les chutes d’Iguazu sont vraiment magiques et les deux côtés sont à faire car complètement différents. Et les avis diffèrent, j’ai préféré le côté argentin alors que Claire, le côté brésilien. La volière à côté du parc brésilien est également à faire. De plus, terminer par le côté brésilien est une bonne chose pour finir par la vue globale. Mais 2 jours à Iguazu suffisent amplement (en repartant directement le soir).

Mercredi 11 juillet
Pas grand chose de prévu pour aujourd’hui. On a mal planifié notre visite à Iguazu, deux jours auraient suffit, surtout que la nourriture et les logements ne sont pas donnés. Notre avion n’étant qu’à 19h, nous profitons de cette journée pour faire une lessive, préparer à manger pour le soir et continuer nos articles de notre site internet (c’est génial aussi pour ça de prendre l’avion, bien plus facile de travailler sur l’ordi que dans un bus).

16h, le bus vient nous chercher pour se rendre à l’aéroport et prendre notre avion direction Cordoba.

Photos

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