Mercredi 19 Septembre
Nous partons visiter le Nord et l’Est de l’île (c’est ce qui était prévu au début, mais ça ne se passera finalement pas comme ça). La route longe la mer et les cultures d’algues, c’est très beau. Nous nous arrêtons au temple Giri Putri qui est dans une grotte (on doit faire un don pour rentrer mais c’est un prix fixé ! ?). C’est original, on rentre dans la grotte par un tout petit trou, pratiquement à 4 pattes et ensuite on se retrouve dans la grande et haute grotte. On entend des chauves souris. On marche jusqu’à un petit temple où se déroule une prière.
Nous continuons ensuite notre route jusqu’à l’endroit noté « turtle point » sur Maps.me. Nous devons faire demi tour car on a loupé le chemin. Là, un Indonésien s’arrête pour nous demander où on va. On lui répond « c’est bon, on sait, c’est la route juste avant ». On ne comprend pas ce qu’il dit, il nous parle d’une plage mais on ne sait pas laquelle. On lui dit « non non, on va juste là, merci » et on repart. On voit qu’il fait demi-tour comme nous. On voit le chemin et on s’engouffre. Je vois un autre couple de touristes arriver et l’Indonésien leur parler. Au final ils arrivent tous les 3 au même endroit que nous. On continue le chemin à pied, le paysage sur les cultures d’algues est splendide. Il fait hyper chaud, et il n’y a pas d’ombre sur le chemin. On voit que l’Indonésien ne quitte pas le couple, leur montre le chemin et reste avec eux. Il voulait sûrement nous montrer le chemin pour qu’on lui donne de l’argent. On descend dans une petite crique toute jolie (où je cherche de quoi compléter ma petite collection de coquillages ?). En revanche, il y a trop de vagues pour se baigner.
On remonte ensuite, on récupère le scooter et Clément s’aperçoit que le frein gauche (le frein arrière) ne marche plus. Bon il utilisait que le droit en général donc on décide de continuer notre balade (on ira demain matin changer de scooter). Et là, plus on avance, moins Clément arrive à tourner. Je regarde, le pneu avant est pas mal dégonflé (mince, le chemin pas très praticable a dû abîmer la roue et le frein). Bon ce n’est plus possible de continuer c’est trop dangereux, on doit faire demi tour et regonfler le pneu quelque part. On arrive dans un village, on demande aux habitants qui nous font signe que c’est juste après. Après un 2ème arrêt pour demander à quelqu’un qui parle anglais, on trouve le garagiste qui nous regonfle le pneu. On a peur qu’il soit percé et qu’il se redégonfle, on se dépêche donc d’aller à la ville échanger le scooter. Une fois avec le loueur, on comprend que finalement, le problème de frein c’était juste une vis de dévissée. Et finalement le pneu n’est pas percé. Et là tout s’assemble, c’est impossible que ce se soit dévissé tout seul même avec les secousses du chemin. Et si le pneu n’est pas crevé, comment il a fait pour au même moment se dégonfler. Trop de coïncidences, surtout que le scooter marchait très bien. Ce doit être l’Indonésien qui n’avait pas l’air content qu’on y aille sans son aide, et sans lui donner de pourboire. Bon en tout cas on a préféré changer de scooter au cas où.
N’ayant plus assez de temps pour retourner à l’Est, on décide après un bon repas, d’aller pas loin de la Crystal Bay pour voir un club de plongée. Ils ne vont pas pour l’instant voir les raies manta car la mer est trop agitée (après les avoir vues en snorkeling à Tikehau, Clément voulait les voir en plongée bouteille). Et ils ne vendent pas de masque (en effet on a juste des lunettes de piscine et un tuba pour faire du snorkeling mais ce n’est pas très pratique, on voulait un masque).
Étant de ce côté de l’île (Sud ouest), on décide ensuite d’aller à Kelingking pour admirer la vue sur les falaises. Le point de vue vaut le détour, c’est magnifique. On préfère rester en haut de la falaise, descendre 400m à flan de falaise sous cette chaleur ne nous enchante pas trop. En plus, il y a beaucoup de vagues, c’est trop dangereux pour se baigner.
On poursuit à la Broken Beach (la roche en forme d’arche, splendide) et Angels Billabong. On se prend à boire au restaurant au bout de la falaise, afin d’admirer le coucher de soleil. Pas de chance encore, on voit qu’il y a beaucoup trop de nuages pour voir quelque chose. On repart alors avant la nuit pour qu’on fasse la route abîmée, de jour.
Jeudi 20 septembre
C’est une journée off, à rester dans l’hôtel préparer la suite du voyage, se reposer, faire des recherches de job, faire une lessive …
Le soir on passera une très bonne soirée en compagnie d’un couple d’allemands rencontré à Ubud (et qui nous ont ramené le couteau suisse que Clément avait oublié à l’hôtel).
