Clément 2 juillet 2018 1:50 14 juillet 2018 13:03

Mercredi 13 juin. Notre séjour au Pérou se termine aujourd’hui, direction maintenant la Bolivie.
Nous voulions passer par Copacabana et aller visiter l’isla del sol, mais comme nous avons lu qu’il y a des conflits entre communautés sur l’ile, nous avons préféré aller directement à la Paz.
Nous quittons donc notre hôtel, direction le terminal de bus. Nous y arrivons vers 7h. Comme notre auberge nous a dit qu’il y avait des bus vers 7h30, ça nous laisse le temps de trouver une compagnie de bus. Nous nous arrêtons au comptoir de TourPeru. Claire prend des billets pour le prochain bus pour la paz. Sur le mur, je vois deux affiches : copacabana – la paz à 7h, et la paz direct à 6h45. On nous dit qu’on a pris des billets pour la paz direct (il est 7h10). Le temps d’aller sur les quais et de monter dans le bus, il part tout de suite après. Parfait, ça change de l’heure et demie d’attente à Cuzco quand nous somme allés à Aguas Calientes (voir ici).
Pendant le trajet, une personne nous a distribué des papiers à remplir pour l’immigration, et nous nous sommes arrêtés quelques kilomètres avant la frontière pour échanger nos soles en bolivianos (nous en profitons pour faire la connaissance de Gabrielle et Paul, deux français qui font aussi un tour du monde et qui reviennent de la Polynésie Française).

Nous arrivons ensuite à la frontière. Le bus s’arrête en face d’un bâtiment tout neuf. La procédure est de descendre du bus, de prendre toutes nos affaires, contrôler nos papiers et nos sacs dans le bâtiment, et de remonter dans le bus (qui nous attend de l’autre côté du bâtiment). D’après Gabrielle, ce passage à la frontière est plutôt bien organisé et assez officiel. Lors de la fouille de nos sacs, on nous confisque tous les aliments périssables que nous avions (nous avions justement acheté des pommes et bananes la veille pour le voyage).
Quelques heures plus tard, nous arrivons à la Paz, en Bolivie. C’est la capitale la plus haute du monde, à 4000m d’altitude. Le trajet du bus nous permet de voir la Paz d’en haut. C’est une très grande ville, construite dans la montagne. A tel point qu’en 2007 a été installés des funiculaires pour relier certains points haut de la ville. A un moment donné, on se croirait au ski.
Notre première impression de Bolivie, c’est que les Boliviens aiment autant le klaxon que les Péruviens. Par contre, nous trouvons que les constructions sont un peu plus belles et terminées (plus d’habitations avec des façades et pas que de la brique).
Arrivés au terminal de bus, nous essayons de négocier le prix d’un taxi pour nous quatre (Gabrielle et Paul n’étant pas très loin du centre ville, nous de l’autre côté de la ville). N’arrivant pas à obtenir un prix convenable (le chauffeur nous dit qu’il est obligé de faire tout le tour de la ville pour nous, parce que la route passant par le centre est bloquée), nous laissons Gabrielle et Paul et essayons de trouver un collectivo. Ce fut un peu long parce que nous ne savions pas à côté de quelle place était notre hôtel. Après l’aide d’un bolivien, nous finissons par en trouver un. Nous avons mis 50 min pour faire 3km, on aurait dit le périphérique parisien (avec les klaxons en plus), et la route du centre ville était effectivement coupée par une manifestation à un moment donné.
Comme nous sommes arrivés tard et que c’est une très grande ville, nous sommes allés simplement à un point de vue juste à côté de notre auberge.

Jeudi 14 juin. Nous avons prévu de visiter le centre ville de la Paz. La Paz n’est pas une ville magnifique. Beaucoup de gros bâtiments, de circulation et pas beaucoup d’endroits très jolis. Quand nous arrivons dans le centre, nous croisons un cortège de manifestants pour l’université publique. Et ici quand ils manifestent, ils lancent des coups de feu (ou coup de pétards), en l’air. On s’éloigne alors de la manifestation pour se diriger vers la place Murillo (on l’a aussi surnommée la place aux pigeons). On franchit alors un barrage militaire, et arrivés à la place on remarque que toutes les rues de ce quartier sont bouclées par des barrages militaires (il y a le palais du gouvernement au niveau de la place). Peut être qu’ils ont peur que la manifestation dégénère. Quand nous sommes allés manger le midi (avec Gabrielle et Paul), les informations à la télé montraient des images de violence pendant la manifestation. Nous nous éloignons alors du centre ville l’après-midi et prenons un funiculaire pour avoir un joli point de vue de la ville. Nous sommes ensuite rentrés à notre auberge car nous avions fait un peu le tour de ce que nous avions envie de voir. Nous partirons le lendemain pour Cochabamba.

Photos

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